Si l’on met de côté les délires d’interprétations, les rumeurs, les mensonges et les théories du complot, qu’est-ce que nous apprend cette affaire ?
Elle nous apprend – nous rappelle ?- qu’il est vain de croire que nos dirigeants sont en meilleure santé mentale que nous, le bas peuple.
Chacun, chacune a sa part de folie qui se révèle ici au grand jour : politiques, journalistes, commentateurs…Une part de violence aussi et de méchanceté.
Apprenons à perdre nos illusions sur nos « maîtres » : une véritable vie démocratique consisterait à faire l’effort, quelle que soit notre place dans la société, de travailler à devenir plus conscients de nos limites et de nos faiblesses. A voir également autour de nous la richesse potentielle de tous ceux qui forment notre entourage, étroit et surtout large.
Mon expérience dans des lieux très divers en France et ailleurs m’a montré la folie ordinaire. Une folie qui est le résultat des souffrances endurées dans l’enfance comme le dit très justement Alice Miller.
Si nous voulons changer, il est temps de s’en occuper, maintenant, avant que l’irréparable ne surgisse sous la forme de violences inconnues ou de guerres civiles.
L’imprévisible est possible, pour le meilleur et pour le pire.
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